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Photo du rédacteurJean-luc Negrato

"Pour progresser , il faut dire ce qui ne va pas "

Dernière mise à jour : 10 janv.



« Pour progresser il faut dire ce qui ne va pas », « on ne va pas se faire des compliments toute la journée », « on est là pour travailler, pas pour se cirer les pompes », « on n’est pas dans le monde des bisounours »… combien de fois ai-je entendu ce type de remarques lorsque je propose de travailler sur la reconnaissance !

Nous avons grandi avec des phrases du type « tu vas avoir les chevilles qui enflent » ou des annotations scolaires du type « peut mieux faire ». Ainsi, la façon dont nous nous reconnaissons les uns et les autres s’est spécialisée dans le négatif.

Nous avons perdu de vue que la reconnaissance et les « signes de reconnaissance » sont un besoin fondamental. Ces signes de reconnaissance peuvent être négatifs ou positifs, verbaux (bonjour, merci, bravo, etc..) ou non verbaux (sourire, posture accueillante, geste de la main, etc..) et, conditionnels (sur ce que je fais) ou inconditionnels (sur ce que je suis).


Nous sommes des mammifères et nous devons notre survie à notre capacité à former des groupes sociaux. Notre cerveau est structuré de façon à évaluer notre niveau d’appartenance au groupe, notre niveau de participation à la production du collectif et pour cela les « signes de reconnaissance » nous servent de boussole : si on nous dit du négatif, nous appartenons peu et c’est désagréable. Si on nous donne des signes de reconnaissance positifs, nous nous sentons appartenir, emplis d'énergie et d'envie, notre contribution est reconnue.


Vous allez me dire « oui mais on ne peut pas dire que du positif », certes… mais on ne dit souvent et majoritairement que du négatif. Qui plus est, ce négatif est bien souvent focalisé sur qui nous sommes plutôt que sur ce que nous faisons : « tu es nul, tu as un sale caractère, etc.… », et, comme disait un de mes formateurs « tout comportement souligné à tendance à se reproduire ». Donc si je te dis que tu es nul, tu risques bien de le devenir…


Alors que faire ?


Si nous imaginons que les signes de reconnaissance sont le carburant des relations humaines, nous avons besoin d’un carburant suffisamment raffiné pour nous permettre d’avancer et de préserver le moteur dans la durée.

Tout commence avec des « bonjour », « merci », « bravo pour votre travail », etc…auxquels peuvent s’adjoindre des « axes d’améliorations » sur ce que nous faisons et qui ne remettent pas en cause ce que nous sommes profondément. Un dossier incomplet peut être complété. Un jugement ne peut qu’être accepté ou refusé, et comme un excès d’additif dans notre essence, il ne nous fait pas rouler plus vite et fini par endommager le moteur.


Alors, que vous soyez manager ou salarié, qu’allez-vous faire aujourd’hui ?



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